Les différentes parties de l'archet

  1. la plaque de tête : traditionnellement en ivoire, elle ferme l'ouverture qui rattache la mèche à la tête de l'archet.
  2. la tête : extrêmité de la baguette.
  3. la pointe : emplacement sur la mèche, vers le haut de l'archet. C'est un terme qui est surtout utilisé quand on parle de technique de jeu du violon ("jouer une note spécifique dans telle ou telle partie de l'archet").
  4. la baguette : traditionnellement en bois de pernambouc, un arbre qui pousse au Brésil. On trouve de nos jours des baguettes en fibre de carbonne, un matériau moins onéreux que le pernambouc.
  5. la mèche : du crin de cheval sur lequel on passe de la colophane (fabriquée à partir de résine) pour que le crin adhère aux cordes du violon et les mette en résonnance. Petite anecdote en passant : bien que ce ne soit pas systématiquement le cas pour des raisons économiques, on dit que le crin utilisé pour donner les meilleures mèches provient uniquement d'étalons car celui des juments a plus de risques d'être abîmé par des projections d'urine, pour des raisons de différences anatomiques évidentes !
  6. le talon : emplacement sur la mèche, vers le bas de l'archet. C'est un terme qui est surtout utilisé quand on parle de technique de jeu du violon ("jouer une note spécifique dans telle ou telle partie de l'archet").
  7. la garniture : protection de la baquette en métal filé.
  8. la poucette : généralement en cuir, partie à l'extrêmité de laquelle on place le pouce (et juste en face du pouce, le majeur !). D'ou l'othographe "poucette" avec un C !
  9. la hausse : généralement en ébène ou palissandre. Partie sur laquelle repose l'annulaire.
  10. la pastille (ou l'œil) : souvent en nacre, elle a une fonction pûrement décorative.
  11. la vis (ou le bouton) : c'est la partie que l'on tourne dans le sens des aiguilles d'une montre pour tendre la mèche. Dans le sens inverse : on n'oublie surtout pas de détendre son archet après le jeu afin de conserver la flexibilité de la baguette et pour la protéger en cas de variations hygrométriques qui peuvent avoir pour effet de surtendre la mèche.